Descriptif
Déambulez dans le village et découvrez les traces du château, les églises, les maisons à pans de bois, les cornières, les sites emblématiques (halle, places, lavoirs).
Le village de Bourg de Visa se situe dans une zone vallonnée, en Pays de Serres, sur un promontoire, à 228 m d'altitude.
Il marque la limite entre les anciennes régions du Quercy et de l'Agenais. Cet
ancien plateau calcaire recèle de nombreuses sources ; en résultent des paysages verdoyants où se côtoient parcelles cultivées, bois et prairies, mais
aussi pigeonniers, moulins et chapelles, appréciables par les chemins de randonnée. Son air sain était préconisé par les médecins du 19e siècle.
La commune compte aujourd'hui 386 habitants, appelés les Visa-Bourgiens.
Les origines du village sont très anciennes et remontent à l'installation des Celtes dans la région.
Bourg de Visa tire son nom de l'époque romaine. Il fait référence au druide Divitiacos, conseiller et interprète de César. Selon la tradition locale, on nomma la source «Divitiacos» ou source druidique. Elle était située très proche de la source miraculeuse de Saint Quirin, elle-même réputée pour soigner les yeux.
Le nom évolue ensuite sous la forme Bourg Divizac dès le Moyen Age. Pendant la Révolution, la commune porte le nom de Bien Avisat.
Le bourg se développe au Moyen Age, autour du château et du prieuré fondé par l'Abbaye de Marcilhac-sur-Célé, située dans le Lot, près de Figeac.
C'est la chapelle du château, donnée en 1095 par le seigneur du lieu, qui sert au prieuré bénédictin fondé en 1183, sous le vocable de Saint Quirin.
Par la suite, se succèdent les seigneurs de Montaigu puis les Boville.
Ces derniers vendent le château à la famille du Maine vers 1491.
C'est cette famille qui donne le blason montrant une fleur de Lys sur fond rouge.
Pendant les guerres de religion, le contexte est très mouvementé entre Catholiques et Protestants.
Les moines de l'abbaye de Saint Maurin, située à 9 km, viennent cacher leur trésor composé d'objets de culte précieux au château en 1569.
Lors de la Révolution française, de grands bûchers ont réduit en cendres les archives, livres terriers, actes et droits seigneuriaux.
Le 6 octobre 1793, un grand « brûlement » eut donc lieu sur la place publique, mené par les Républicains.
À la paroisse actuelle du Bourg a été incorporé, en 1803, le territoire de celle de Saint Jean de Quérissac (ou Cerissac), dont l'église du 15e s, ruinée à la Révolution, a vu disparaître ses derniers vestiges en 1898, ainsi que le territoire du Bugat.
Langues parlées
- Français
Ouverture
Toute l'année, tous les jours.
Tarifs, Modes de paiement
Accès libre.
Documentation & PDF
Equipements et Services sur place
- Bar
- WC publics
- Salle d'exposition
- Bibliothèque
- Parking
- Animaux acceptés
- Restauration
- Expositions temporaires